Mes vacances à Roscoff

· Food, Voyage

Avec un peu de retard, je reviens ici sur mes vacances d’été qui se sont déroulées début septembre en Bretagne. Une chose est sûre, j’apprécie toujours autant partir lorsque tout le monde rentre.

L’an dernier, c’était Belle-île-mer. Cette année, Roscoff dans le Finistère où le calme du mois de septembre est toujours aussi appréciable. Sans compter que nous avons eu droit à un été plutôt maussade, j’ai donc pris comme une bénédiction le fait de pouvoir savourer ces rayons de soleil bretons.

Je vais tenter de lister dans cet article les différents lieux visités durant notre séjour afin que vous puissiez peut-être organiser à votre tour des vacances ou un week-end là-bas (un week-end me semble toutefois un peu court en durée pour pouvoir profiter de tout). C’est parti pour la visite !

 

Se rendre à Roscoff

Nous avons choisi de nous y rendre en voiture (environ 5h30 de trajet).

Il existe cependant des trains avec correspondance à Morlaix du départ de Paris Montparnasse. Une fois sur place il est quand même plus aisé d’être véhiculé pour visiter les alentours en toute liberté mais j’imagine qu’avec un peu d’organisation (et les lignes de bus) tout est faisable.

 

ROSCOFF et ses alentours

 

LE JARDIN EXOTIQUE DE ROSCOFF : Un jardin qui regroupe plus de 3500 espèces de plantes de l’hémisphère sud. Très intéressant à parcourir, dépaysant et mention spéciale à la vue panoramique en haut du rocher et au bassin  de carpes Koï.

 

RANDONNEE VERS LA POINTE DE PERHARIDY : Nous sommes partis une petite journée à pied pour rejoindre la pointe de Perharidy en partant de Roscoff et longeant la côte.

Pas de grand dénivelé, c’est une randonnée catégorisée comme facile.

Certains termineront cette balade en 2h ou moins : nous avons fait le choix de prendre notre temps pour admirer le décor et pique-niquer tranquillement.

L’ambiance changeante, passant du grand soleil à la brume, était pleine de mystère.

 

LE MENHIR DE CAM-LOUIS : 7 mètres de haut pour ce rocher dressé.

On raconte qu’il est construit sur un trésor accessible le jour de Noël seulement (si vous souhaitez vérifier, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour les fêtes).

Plage et rochers de Cam-Louis

 

BAIE DE KERNIC ET DUNES DE KERRAMA : De longues plages de sable blanc et fin que nous avons parcourues en fin de journée. Amateurs.trices de char à voile ou de kite surf, l’endroit est fait pour vous.

 

L’ÎLE DE BATZ (certains la prononcent Batz et d’autres Ba, je ne sais pas qui détient la vérité car j’ai tout entendu sur place 😉

Nous avons passé une petite journée sur cette île à parcourir à pied ou en vélo (La traversée Roscoff -île de Batz se fait en navette pendant 15mn).

On a choisi le vélo pour raccourcir les distances (déjà peu importantes) mais l’exploration à pied en une journée est tout à fait possible si vous avez le temps.

 

Le point d’intérêt le plus marquant est le Jardin Georges Delaselle qui est un bon complément au jardin exotique de Roscoff. Il fait cotoyer des plantes d’Afrique, d’Australie et d’Asie et grâce au micro-climat de l’île, on se sent vraiment transporté vers d’autres latitudes.

Evidemment, j’avais prévu le coup en portant ma chemise hawaïenne vintage pour me fondre dans le décor ce jour-là… et je ne regrette pas du tout cette escale express à Hawaï !

Le phare de l’île de Batz peut se visiter, pour admirer un point de vue en hauteur ou explorer son musée. Malheureusement, il était fermé durant notre jour de visite.

 

L’ÎLE CALLOT : Mon coup de coeur, qui a su garder son côté sauvage (en effet, vous ne trouverez aucun commerce ni restaurant sur l’île, attention).

Cette île toute en longueur est accessible à marée basse. Il faut donc veiller à noter les horaires de marées pour savoir quand s’y rendre et quand revenir ! Sinon vous risquez de devoir dormir dans le seul gîte de l’île (ou profiter de l’hospitalité d’un propriétaire d’une villa du coin).

 

J’ai beaucoup aimé la petite chapelle Notre Dame située sur le point culminant de l’île ainsi que m’adosser à la tourelle Mazarin pour admirer l’horizon pendant quelques minutes. Sauvage et calme, un vrai luxe.

 

PLAGE DES AMIETS À CLEDER : On a regretté de ne pas avoir découvert cette immense plage de sable fin plus tôt. Un petit air de Thaïlande avec ses rochers. Un bonheur à contempler.

 

Mes adresses à Roscoff

 

L’HÔTEL BRITTANY & SPA : Une enseigne relais & châteaux avec vue sur la mer, très confortable, et proche du centre-ville à pied. Nous souhaitions vraiment nous faire plaisir durant cette semaine de repos en prenant soin de nous faire bichonner comme il faut : Mission accomplie !

Le petit-déjeuner y était copieux et nous avons pu goûter une spécialité insolite de l’endroit : le gros lait (une sorte de lait fermenté à la texture filante).

Il y avait également quelques mets d’inspiration nippone (chinchard au bouillon dashi, tartare d’algues nori) au buffet du petit déjeuner puisque le second de cuisine (Kazunori Tanigawa) et l’épouse du chef Loïc le Bail s’avèrent être japonais ! Ça ne pouvait pas tomber mieux !

 

LE RESTAURANT LE BRITTANY du Chef Loïc le Bail : Avec une étoile au guide Michelin et ses influences nippones, nos 2 dîners réservés au sein de l’hôtel furent absolument merveilleux.

Amuse bouche à base d’oignon de Roscoff et Kouign amann, strate de pommes caramel, sorbet orange romarin

 

La Bretagne et le Japon se mélangent décidément très bien : un festival de saveurs iodées, bretonnes et exotiques (ils servaient même des petits bánh bao (ou nikkuman) aux algues et oignons de Roscoff en guise d’accompagnement)

 

LE CREPERIE DE LA POSTE Les galettes de sarrasin y sont moelleuses et croustillantes à la fois (mention spéciale à la concarnoise (St jacques et fondue de poireaux à la crème) et les crêpes de froment savoureuses.

 

CHEZ JANIE Le restaurant de fruits de mer qui nous a été recommandé par l’hôtel. Régalade autour d’un plateau de fruits de mer ou un plat du jour cuisiné avec amour. Le service est sympathique et j’ai le doux souvenir d’une pavlova aux fraises, fraîche et gourmande.

 

 

Le reste du temps, nous avons pique-niqué ou mangé sur le pouce donc je n’ai pas énormément d’adresses gourmandes à vous communiquer mais si vous êtes du coin, soyez libres de poster vos recommandations dans les commentaires (=visites ou lieux gourmands) ! Cela pourra servir aux prochains visiteurs !

J’espère en tous cas que vous avez apprécié ces morceaux choisis de vacances estivales bretonnes avant de rentrer un peu plus sérieusement dans l’automne !

Voyage immobile

· Culture, Mode, Voyage

Je suis de retour sur mon blog après quelques mois d’absence, suite à des problèmes techniques qui ne m’ont pas permis de poster. Tout a l’air de refonctionner ( je croise les doigts) : j’en profite donc pour vous retrouver enfin ici !

Cet été, je suis restée à Paris et ai peu bougé mais cela ne m’a pas empêché de m’évader à plusieurs reprises durant quelques voyages immobiles (que vous avez pu voir, si vous suivez mes stories Instagram), que ce soit via des lieux parisiens dépaysants ou autres lectures inspirantes. Si vous n’avez pas eu la chance de partir loin et que le Japon vous manque, peut-être que cet article vous donnera des idées et permettra de vous évader aussi !

 

Sérénité nippone au Jardin Albert Kahn

Voici quelques photos d’une matinée passée au jardin japonais du musée Albert Kahn à Boulogne. Je n’y étais pas retournée depuis 2014 et ai été agréablement surprise par l’étendue et la beauté de l’endroit récemment rénové.

Le parcours débute par le village japonais, que le banquier Albert Kahn, inspiré par ses voyages, a fait construire en 1898, avec l’aide d’un jardinier et d’un charpentier du pays du soleil levant. On y découvre une végétation et un pavillon de thé qui nous transportent tout de suite ailleurs.

Plus loin, un jardin japonais plus contemporain, dessiné par le paysagiste Fumiaki Takano. Erables, ginkgo biloba, azalées, magnolias viennent parfaire l’harmonie : La vue doit être encore plus spectaculaire en automne ou au printemps.

Deux ponts enjambant un cours d’eau dans lequel ondulent quelques carpes Koï… On s’y croirait vraiment.

Si vous décidez de vous rendre dans ce jardin le week-end, n’oubliez pas de réserver à l’avance (En semaine, il n’est pas utile de réserver par contre).

 

Des livres qui sentent bon le Japon

Pour s’évader en ce moment, rien de mieux que de se plonger dans des lectures dépaysantes ! Je ne vais pas lister tous les livres de ma bibliothèque en rapport avec le Japon mais en voici une petite sélection qui m’a permis récemment de voyager là-bas, en tournant les pages.

 

♦ LES LIVRES DE OGAWA ITO

J’ai commencé par « Le restaurant de l’amour retrouvé » puis ai enchaîné avec « La papeterie Tsubaki » et me penche actuellement sur « La république du bonheur ». L’autrice japonaise a écrit 5 romans.

Je suis tellement séduite par les 3 que je j’ai cités que je compte bien lire les 5. Une ambiance si cosy et gourmande se dégage de chaque roman qu’on a l’impression de parcourir un Japon à la douceur de vivre omniprésente. Une lecture très apaisante et épicurienne.

 

♦ HANDMADE IN JAPAN (Ed. Gelstaten) : Un magnifique livre qui regroupe le travail de plusieurs artisans japonais. Céramique, tissu, bois, métal… Tous les matériaux sont travaillés avec amour afin d’obtenir de précieux objets mettant en valeur ce sens du détail nippon.

 

♦ TOKYO PETIT ATLAS HEDONISTE (Ed. Chêne) : Un livre regroupant de bonnes adresses Tokioïtes à grand renfort de photos et de jolie mise en page.

♦ SOUL OF TOKYO (Ed.Jonglez) : Un petit guide rassemblant d’autres adresses et expériences sortant des sentiers battus.

♦ ANDO (Ed. Taschen) : J’avais déjà un livre rassemblant quelques unes des oeuvres de Tadao Ando (acheté à l’expo du musée Pompidou). J’ai cependant craqué pour ce recueil, plus complet. Je projette également de me procurer celui rassemblant les travaux de l’architecte Kengo Kuma dont j’aime beaucoup le travail également.

ANDO Complete Works (Editions Taschen)


Ma Tenue

Combinaison American Vintage (déjà vue ici)
Sac rapporté de Bali (2017)
Sandales 70/30 (déjà vues ici)
Boucles d’oreilles Eloïse Fiorentino (déjà vues ici)

Naoshima

· Art, Culture, Food, Illustration, Voyage

Bientôt 2 ans que nous sommes partis faire ce road-trip sur l’île de Shikoku au Japon et je n’ai toujours pas fini de vous le raconter ! Ça tombe bien puisque je ne risque pas d’y partir de sitôt, donc cela nous permettra de voyager par procuration.

Me plonger dans les photos et mes souvenirs demande un peu d’effort de mémoire pour arriver à retranscrire la suite de ce voyage mais je vais m’y essayer du mieux que je peux pour que vous puissiez vous téléporter l’espace d’un instant et pourquoi pas planifier une future visite au Japon (je croise les doigts). Partons donc maintenant !

 

Préparer sa visite à Naoshima

La dernière fois, je vous avais laissé sur une note « nature et slow » avec ce séjour à Otoyo dans notre adorable famille dans les montagnes. Cette fois-ci, direction l’île de Naoshima, une petite île transformée (notamment grâce à l’aide de l’architecte Tadao Ando) en vrai bijou d’art contemporain.

Je zappe pour le moment notre ville étape intermédiaire Takamatsu (que je vous détaillerai dans un prochain billet) pour vous parler de notre journée à Naoshima : En effet, si vous consultez à nouveau le détail de notre itinéraire, vous noterez que nous sommes partis de Otoyo (Nagafuchi) pour rejoindre plus au nord, la ville de Takamatsu.

Nous y sommes donc restés 3 nuits et avons visité l’île de Naoshima en faisant un aller-retour dans la journée. C’était sportif mais  cela nous semblait le plus simple dans notre cas (il ne faut pas oublier que nous avions une voiture qui ne pouvait donc pas nous suivre à Naoshima !). Cela dit, vous pouvez également choisir de rester plus longtemps sur l’île. Voici quelques conseils pour préparer votre visite  :

  • Réservez à l’avance les tickets des musées que vous souhaitez visiter sur le site Benesse art site surtout pour le très populaire Chichu Art Museum : Vous pourrez ainsi choisir votre créneau de visite. Les autres musées sont plus facilement accessibles sans réservation.
  • Réservez votre hôtel sur le même site si vous choisissez de séjourner plus longtemps sur l’île. Je n’ai hélas pas de recommandations à vous faire vu que nous retournions à Takamatsu sur la terre ferme le soir venu.
  • Préparez crème solaire et chapeau (bob ?) si vous partez en période ensoleillée car l’ombre se fait rare sur l’île.

 

Se rendre à Naoshima

Pour se rendre sur cette île, pas d’autre moyen que le bateau. Un ferry part environ toutes les heures du port de Takamatsu à partir de 8h du matin avec un trajet d’environ 50mn (vous pouvez partir également de Okayama si vous ne venez pas de Shikoku)

J’ai déjà raconté cette mésaventure sur instagram mais pour cause d’oubli des billets de musée dans notre chambre d’hôtel à Takamatsu (et n’étant pas sûre qu’ils acceptent la version électronique), nous avons dû y retourner en catastrophe pour les récupérer et avons donc manqué notre ferry.

Si vous êtes aussi étourdi.e que moi (=c’était moi qui avais la responsabilité des tickets) sachez que des speed boats (plus chers et plus rapide : traversée en 25mn) permettent également d’accéder à l’île de Naoshima avec des créneaux horaires différents : ce que nous avons pris pour rattraper notre retard et parvenir à respecter notre heure de rendez-vous pour la réservation du musée Chichu Art. Sportif, je vous disais hein ?

Je ne saurais donc trop vous conseiller de vérifier tous vos billets de réservation avant de vous rendre au port : Mon erreur vous servira peut-être ! Je ne suis pas sûre que les tickets de ferry/speed boats puissent être réservables à l’avance sur internet par contre, mais vous trouverez le planning des départs de bateaux ici.

Il y a 2 ports sur l’île : Miyanoura et Honmura. Le ferry venant de Takamatsu arrive au port Miyanoura alors que notre speed boat s’est amarré à Honmura, plus à l’Est.

Le « cloud shaped pavilion » des architectes Sanaa sur le port de Honmura

 

Se déplacer à Naoshima

L’île n’est pas très grande et peut se parcourir en vélo ou à pied. Mais si vous voulez découvrir les musées et un maximum d’oeuvres d’art parsemées à tous les coins de l’île, vous pouvez gagner du temps en prenant le bus qui fait plus ou moins le tour de l’île.

Malgré notre perte de temps matinale, nous avons choisi d’explorer l’île à pied : nous sommes donc loin d’avoir tout vu mais ce fut agréable de ralentir le rythme et d’admirer plus tranquillement les œuvres. (Pour arriver à visiter à fond toute l’île et tous les musées, je pense que 2 jours minimum seraient parfaits, pour info).

 

Admirer les œuvres de l’île

« Naoshima Pavilion » de Sou Fujimoto

 

Rien qu’en marchant, vous ne pourrez pas manquer ces oeuvres d’art qui sont disséminées un peu partout sur le chemin. Si vous êtes sensible à l’art contemporain et à l’architecture minimaliste de Tadao Ando, vous adorerez.

Quand on pense qu’avant les années 90, Naoshima était presque inconnue du grand public jusqu’à ce que l’entreprise Benesse se penche dessus en faisant appel à Tadao Ando pour la « repimper » en pépite visuelle artistique, c’est plutôt fou !

Voici sur ces photos les oeuvres qui ont croisé notre route : des célèbres citrouilles de Yayoi Kusama aux sculptures de Niki de Saint Phalle, on ne sait pas où donner du regard. Et tout se mêle si harmonieusement avec la nature environnante !

« Yellow pumpkin » et « Playhouse pumpkin » de Yayoi Kusama

« Another rebirth » de Kimiyo Mishima

« Shipyard Works : Stern with Hole » de Shinro Oktake, « 3 Squares Vertical Diagonal » de George Rickey

« Le banc » de Niki de Saint Phalle (excusez la photo de touriste !)

 

Escalier de Tadao Ando renfermant l’oeuvre « Seen/unseen Known/Unknown de Walter de Maria

 

Les musées de Naoshima

Sur Naoshima, il n’y a pas que des œuvres présentes dans la nature mais également des musées et maisons d’art. Nous n’avons pris les tickets que pour le Chichu Art Museum (les fameux oubliés à l’hôtel !) tandis que pour les autres musées, vu que la réservation n’était pas obligatoire, nous avons voulu voir comment allait se dérouler la journée pour choisir de les visiter ou non.

Au final, nous n’avons visité que le Chichu Art museum de manière approfondie mais voici un aperçu des autres pour que vous puissiez faire votre choix.

 

CHICHU ART MUSEUM :

Les photos étant interdites à l’intérieur, je n’ai que ces quelques clichés extérieurs à vous proposer mais vu que j’ai acheté un livre décrivant les travaux de Tadao Ando sur l’île, j’ai quelques aperçus des oeuvres que l’on peut y admirer.

« Open sky » de James Turell et « Les nymphéas » de Claude Monet

 

Dans ce musée à l’architecture bétonnée (signée Tadao Ando) sont regroupées 3 oeuvres permanentes dans 3 salles différentes : « Les nymphéas » de Claude Monet, « Open sky » de James Turrell et « Time/timeless/no time » de Walter de Maria.

Time/ Timeless/ No time de Walter de Maria

 

Comme dans pas mal d’endroits au japon, il faut se déchausser avant la visite : Prenez soin de vos chaussettes pour faire honneur à l’endroit et à l’art, haha. En tous cas, l’architecture de l’endroit est épurée et joue avec la lumière, mettant bien en avant les œuvres présentes. Conquise je fus.

 

LEE UFAN MUSEUM :

Nous ne sommes passés qu’à l’extérieur de ce musée présentant, comme son nom l’indique, les oeuvres de Lee Ufan, artiste d’origine coréenne.

 

BENESSE HOUSE MUSEUM : Je regrette de ne pas avoir eu le temps d’entrer dans ce musée qui mêle lignes architecturales parfaites et oeuvres d’art majestueuses.  Nous avons tout de même pu admirer les oeuvres de Niki de St Phalle situées à l’extérieur du musée.

 

ART HOUSE PROJECT : 7 maisons abandonnées réhabilitées en oeuvres d’art se trouvent du côté du port de Honmura. Peintures, sculptures peuvent y être admirées.

Haisha : « Dreaming tongue » de Shinro Ohtake

 

ANDO MUSEUM : qui consiste en un cube de béton élégamment intégré dans une maison en bois centenaire.

NAOSHIMA BATH : Il est possible de prendre un bain dans ce sento hors du commun au design kitsch, coloré et non minimaliste de Shinro Ohtake.

Naoshima bath

 

MIYANOURA GALLERY 6 : designé par l’architecte Taira Nishizawa. J’apprends que c’est fermé en ce moment (mais entre nous,  est-ce que cette information vous est bien utile dans notre situation actuelle ?)

 

Se restaurer à Naoshima

CHICHU CAFE : Pas de vrai test de restaurant pour moi sur cette île vu le peu de temps à notre disposition. Nous avons tout de même choisi de nous poser pour le déjeuner au Chichu Café du Chichi Art Museum et voici la vue que nous avions en prenant notre repas.

Ce café propose des plateaux repas rapides mais savoureux (riz pilaf au boeuf pour l’amoureux et un rice burger au poulet sauce teriyaki pour moi). Fondant au chocolat et glaces sont également proposés.

Voici quelques autres pistes de restauration que j’ai repérées sur l’île (mais non testées) :

CAFE SALON NAKA-OKU : Omurice (omelette au riz) dans une maison japonaise traditionnelle

NAOSHIMA CAFE KONICHIWA : Curry rice et risotto

MAIMAI : Burger de poisson

APRON CAFE : Produits locaux et menus de saison

 

J’espère que cette visite de l’île de Naoshima vous a plu et qu’elle vous servira si vous projetez de vous y rendre : J’ai essayé de détailler sans trop le faire, pour vous laisser la satisfaction de découvrir de nouvelles choses si vous avez la chance de fouler le sol de cette île un jour.

N’hésitez pas à me poser des questions dans les commentaires en tous cas, je me ferai un plaisir de vous aider dans vos interrogations ! Rendez-vous à la prochaine visite : l’île de Teshima, moins populaire mais pas moins intéressante, au contraire !

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