Comme certaines ont déjà pu le lire chez ici, nous avons été invitées lundi dernier Alix, Betty, Louise et moi à la remise du Prix Meurice pour l’art contemporain qui se déroulait comme le nom l’indique à l’hôtel Le Meurice. Ce fut une soirée festive et instructive à la fois. Je ne suis pas du tout une pro en matière d’art contemporain mais comme je le disais là, j’aime tout ce qui peut susciter des émotions ou des questionnements, que ce soit de l’art considéré comme facile, ridicule ou génial. Lors de l’exposition des finalistes, certaines oeuvres prises au premier degré nous ont fait sourire mais j’ai bien apprécié l’idée du miroir rond tournant sur lui même ( « Fondation mouvante ») ou l’oeuvre faite de tables et chaises encastrées « Conversation décalée » de Thierry Mouillé (On ne rit pas s’il vous plaît!). Il y avait aussi cette « Transmission » de Dominique Blais faite d’amplis et de fils emmêlés. Le grand gagnant fut Eric Baudart avec ses formes « bouillonnantes » dont je suis moins fan mais comme je vous l’ai dit, je suis novice et à parler d’art trop sérieusement, cela devient très vite ennuyeux et un peu snob ( sauf ici avec Roat Romano Choucalesco). A part ça, ce jour-là, le dresscode était noir et blanc: j’ai donc concocté une tenue un peu « smoking » mais féminisée par mon collier noeud et un top dentelles… et j’ai préféré éviter les talons pour rester à l’aise (vous commencez à me connaître) et pour observer avec plus de décontraction ce superbe écrin d’artistes qu’est le Meurice.
As some may have already read here, Alix, Betty, Louise and myself were invited last Monday to the Contemporary Art Meurice Awards, that took place, as the name indicates, at Le Meurice Hotel. It was a festive and instructive evening all at the same time. I’m no professional when it comes to contemporary art, but as I said here, I love all that can kindle emotions or questions, be it art that would be considered easy, ridiculous or brilliant. During the finalists’ expositions, some of the works, taken at face value made us smile, but I really enjoyed the idea of the round mirror that rotates on its axis (« Fondation mouvante » or « Moving foundation ») or this piece made of built in tables and chairs « Conversation décalée » (« Offbeat Conversation ») by Thierry Mouillé. There was also this « Transmission » piece by Dominique Blais made of entwined cables and audio amplifiers. The big winner turned out to be Eric Baudart, with his « bubbling » shapes, of whom I wasn’t such a big fan, but as I was saying, I’m a newbie, and if you try talking about and taking art too seriously, it quickly becomes boring and somewhat snobbish (except here, in this parody with Roat Romano Choucalesco). On a lighter note, the dresscode for the event was black and white : I put together an outfit with a sort of « tuxedo » vibe to it, but feminized by my bow necklace and a lace top…And I went for flats to stay comfortable (you know me by now) and admire with more ease what a beautiful artists’ shrine this Meurice Hotel is. (English translation by Bleu Marine)
Collier noeud/ Bow necklace H&M
Top dentelle/ lace top Zara
Pantalon/ pants COS
Blazer Peekaboo Vintage
Sac/ Bag Printemps
Boots KG by Kurt Geiger
Dans l’ordre d’apparition sur les photos, le gagnant et les finalistes du Prix Meurice: « Chryst » par Eric Baudart, « L’hippodrome » de Ingrid Luche, « Transmission » de Dominique Blais, « Conversation décalée » de Thierry Mouillé (on ne rit pas une seconde fois s’il vous plaît) et « Welcome Home » de Julien Berthier. Un grand merci à l’hôtel Le Meurice pour l’ accueil raffiné et sympathique.