Nyuto onsen

· Food, Illustration, Mode, Voyage

Ahhh je tarde tellement à vous raconter la suite de mon voyage hivernal au Japon et j’en suis désolée !

La canicule estivale aura peut-être du mal à vous faire immerger dans mon récit mais je me dis qu’un peu de fraîcheur ne fera pas de mal : Si à cet instant précis, vous rêver de mettre votre tête dans le frigo, ce billet est pour vous !

 

Nous continuons donc notre périple là où nous l’avons laissé : nous quittons Tokyo pour partir en terres inconnues, dans la région de Akita (pour visualiser sur la carte, c’est ici) découvrir 7 onsen cachés dans la montagne. Il est temps de chausser vos bottes et d’ajuster vos bonnets, en route !

 

Les 7 onsen de la montagne enneigée

Notre précédent séjour à Kinosaki Onsen fut une révélation sur cet art de vivre japonais qui consiste à se la couler douce dans une station thermale, avec la seule préoccupation de savoir dans quel bain chaud tremper. Nous voulions réitérer l’expérience en hiver et je dois avouer que c’est tout aussi jubilatoire (si ce n’est plus !).

 

Bain privé matinal à Taenoyu onsen

 

En effet, imaginez le bonheur de se plonger dans un bain délassant à 40°C alors que la température extérieure avoisine les -10°C (en ce moment vous pensez peut-être à faire l’inverse) : Choc thermique mais plaisir intense mêlant la satisfaction d’être dans un cocon tout en admirant le décor enneigé.

L’eau riche en soufre et autres minéraux aurait des vertus médicinales : Une vraie cure thermale à la japonaise !

 

Le bain extérieur (fermé au public ce jour-là hélas) de Tsurunoyu onsen

 

Si vous voulez profiter des 7 sources chaudes, je vous conseille de rester au moins 2 nuits dans cette région.

N’ayant pu rester qu’une nuit (les ryokan sont pris d’assaut en hiver, nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir réserver une nuitée !), nous n’avons pu tester que les 3 premiers sur les 7 mais voici la liste, en sachant que chaque onsen correspond au ryokan du même nom, que vous pouvez donc réserver pour y loger :

 

  • TAENOYU ONSEN : Nous avons logé dans le ryokan du même nom (je détaillerai un peu plus ci-après) : Il existe des bains séparés hommes et femmes qui changent chaque jour, un bain mixte extérieur qui donne sur une cascade et un bain privé (celui que l’on voit sur la photo où je pose… nue ! haha).
  • GANIBA ONSEN : Bain mixte (mais entrées différentes, ne vous inquiétez pas) au milieu de la forêt.
  • TSURUNOYU ONSEN : Le plus ancien, utilisés jadis par les seigneurs de la région, comprenant 9 bains. Malheureusement, celui à l’eau laiteuse était fermé au public ce jour-là : il me semble que c’est l’un des plus connus. Nous avons tout de même pu tester les autres bains du site.
  • OGAMA ONSEN : Ancienne école devenue ryokan. L’eau de cette source est réputée pour améliorer les problèmes de peau.
  • KUROYU ONSEN : Le ryokan/onsen le plus éloigné et le plus rustique. J’ai cependant l’impression qu’il n’ouvre que de Avril à Novembre.
  • MAGOROKU ONSEN : Un grand bain extérieur est destiné aux femmes. L’eau y aurait de grandes vertus médicinales.
  • KYUKAMURA NYUTO ONSEN KYO ONSEN : Grand ryokan plus moderne, surtout destiné aux familles.

 

Se rendre à Nyuto onsen

Accéder à Nyuto Onsen se mérite puisqu’il va falloir vous armer de patience et utiliser presque tous les modes de transport qui s’offrent à vous.

C’est à cet instant précis que nous avons amèrement regretté de ne pas avoir amené des bagages plus minimalistes. Je ne le répèterai jamais assez : Voyagez léger (ou alors, comme me l’a suggéré Flo, une lectrice, utilisez Takkyubin, cet astucieux service de livraison de bagages à la japonaise qu’il faudra que je teste une prochaine fois) : cela vous évitera bien des difficultés (…et tendinites !).

Pour se rendre dans la région des 7 onsens, il faut donc, de Tokyo:

  • Prendre le train « Akita shinkansen » en direction de la gare de Tazawako (réservez votre billet avec le JR pass)
  • Une fois à Tazawako, monter dans le bus qui dessert les 7 ryokan/onsen.
  • S’arrêter à celui que vous avez réservé.
  • Vous pourrez ensuite acheter dans votre ryokan un billet de bus pour votre séjour qui vous permettra de circuler librement de onsen en onsen.

 

Se loger

Comme je vous le disais précédemment, les ryokans sont pris d’assaut donc il serait presque judicieux de réserver dès maintenant ! Nous voulions au départ réserver le ryokan Tsurunoyu (qui semble être le plus populaire !) mais, complet à nos dates, nous nous sommes rabattus sur le ryokan Taenoyu et au final, nous n’avons pas du tout regretté.

Le ryokan Taenoyu est à dimension humaine, comme une petite pension de famille (Tsurunoyu nous a paru beaucoup plus grand et froid, lorsque nous nous y sommes rendus pour profiter de ses onsens). Nous avons réservé nos repas sur place également (par cette météo, il serait suicidaire d’envisager manger ailleurs que dans son ryokan), ce qui nous a valu un dîner Kaiseki d’exception.

 

Extraits du dîner Kaiseki au ryokan Taenoyu

 

Je n’ai pas pris beaucoup de photos de ce dîner pour en profiter au maximum mais sachez que les petits plats s’enchaînaient avec une saveur toujours plus délicieuse et surprenante dans une ambiance au coin du feu.

Le petit-déjeuner était également divin et copieux, et la chambre et le couchage sur tatami très confortables… je recommande donc cet établissement à 100%.

« Petit » déjeuner au ryokan Taenoyu

 

J’espère que mon récit vous aura plu malgré mon retard flagrant, en souhaitant que cela vous aide si vous prévoyez un séjour hivernal.

N’hésitez pas à me poser des questions via les commentaires, je me ferai toujours un plaisir de vous apporter des éclaircissements si je le peux. À très vite (j’espère !) pour la suite du voyage à Sapporo !


Ma Tenue

Manteau Urban Outfitters
Bonnet Etam
Echarpe et pantalon Acne Studios
Boots Sorel

Fukami

· Art, Feel inspired, Mode

Me revoilà enfin sur ce blog, délaissé ces derniers temps à cause d’un emploi du temps quelque peu chargé en travail et loisirs.

Mais cela me manquait et avant de réattaquer (et peut être finir un jour) mon compte-rendu de voyage hivernal Japonais, je vous emmène aujourd’hui dans une nouvelle ambiance nippone.

 

Un été nippon

En effet, l’été à Paris est plein de bonnes surprises car jusqu’au début de l’année prochaine, auront lieu multiples événements en rapport avec le Japon, dans le cadre de la série de manifestations « Japonismes 2018 ».

 

Sans le savoir, j’ai visité la 1ère expo de cette opération culturelle au Palais de Tokyo et me renseignant sur le programme à suivre, cela m’a amenée ce week-end sur les traces de l’hôtel Salomon de Rothschild.

 

Esthétique japonaise à l’hôtel de Rothschild

Cette fois-ci, j’ai découvert l’exposition Fukami, qui nous plonge dans l’esthétique Japonaise au sein de l’écrin-bijou qu’est l’hôtel de Rotchschild.

 

Les œuvres brutes et minimalistes se mêlent à la perfection à l’architecture presque ostentatoire de l’hôtel, farci de dorures et de moulures sculptées à chaque coin de salle.

Paysages marins de Hiroshi Sugimoto

 

J’ai adoré le contraste de ce salon à l’ambiance apocalyptique, résultat de l’œuvre de l’artiste coréen Lee Ufan.

« Relatum Dwelling (2) » de Lee Ufan

 

Dans un autre style, « Echoes Infinity » oeuvre éphémère de Shinji Ohmaki, à base de pigments colorés dessinés au pochoir sur un sol en feutrine est destinée à être déconstruite par les pas des visiteurs à la fin de l’expo. (il faudra que je revienne voir le carnage haha!)

« Echoes infinity » de Shinji Ohmaki qui ne restera pas intacte bien longtemps

 

Voici donc quelques photos de ma visite qui vous donneront un aperçu et peut-être l’envie de suivre mes pas.

« Raiya » et Ranmei de Ryo Hiraoka et la vidéo « Co(Al)xistence » de Justine Eymard avec Mirai Moriyama

 

« Foam », l’impressionnante installation en nuage de mousse de Kohei Nawa

 

« Kajikazawa dans la province de Kai » de Hokusai

 

J’ai en tous cas apprécié ce voyage culturel tellement inspirant et me réjouis des prochains événements de cette manifestation : si tu ne peux pas te rendre au Japon, le Japon viendra à toi !


Ma Tenue

Combinaison American Vintage (en orange ici)
Ceinture Sézane
Sandales 70/30 (déjà vues ici)
Sac ramené de Bali, Ubud (similaire ici)

Boucles d’oreilles Young Frankk (déjà vues ici)
Collier Minetta Jewellery

L’apéro Ibiza Bohème

· Déco, Food

Avec ce billet, je lance le coup d’envoi d’une collaboration avec le BHV Marais pour ces prochains mois durant lesquels j’aurai la mission de vous faire explorer la partie « Food » du magasin. J’en suis plus que ravie -vous connaissez ma gourmandise légendaire- je me ferai donc un plaisir de jouer au petit reporter culinaire durant cette période.

D’ailleurs, cet été, le BHV Marais s’est mis aux couleurs d’Ibiza pour apporter un peu de chaleur espagnole dans notre capitale.

Si vous vous rendez au magasin jusqu’au 31 juillet, vous verrez que de nombreuses animations et scénographies ensoleillées sont mises en place pour profiter de l’été comme il se doit (tout en vous permettant de faire une petite pause rafraîchissante par ces températures caniculaires).

 

Des tapas « Ibiza bohème »

Ma mission a été de faire quelques courses à l’épicerie du BHV Marais pour essayer de concocter un apéro comme à Ibiza ! Quand on me dit « apéro espagnol », je pense immédiatement aux tapas (bien plus qu’aux boissons = désolée pour les fêtards assoiffés, je ne suis pas vraiment des vôtres, haha !).

Voilà donc ce que j’ai réalisé avec mes courses 100% BHV Marais, que vous avez déjà pu découvrir dans mes stories Instagram. Voici mes recettes pour un apéro « Ibiza bohème » gourmand réussi  !

 

J’ai voulu sélectionner des produits qui font voyager et en même temps très pratiques pour préparer des tapas, même lorsque l’on n’est pas un expert en cuisine, puisque vous allez voir, mes recettes sont archi-simples et permettront de vous évader le temps d’un apéro.

 

LES PATATAS BRAVAS FAÇON « IBIZA BOHÈME »

INGREDIENTS:

  • 2 grosses patates
  • Un pot de sauce « Ajvar épicé » aux poivrons grillés « Granny’s secret »
  • Un pot d’ail au paprika « Calle el tato »
  • Du sel d’Ibiza aux pétales de fleurs « Sal de Ibiza »
  • Huile d’olive
  • Ciboulette
  • un petit poêlon « Serax » (trouvé dans le rayon vaisselle du BHV)

RECETTE:

  1. Faites bouillir de l’eau salée dans une casserole et faites-y cuire les patates préalablement épluchées.
  2. Coupez en petits morceaux les gousses d’ails au paprika.
  3. Une fois les patates cuites (légèrement fermes), les couper en gros cubes et les faire revenir dans l’huile d’olive et les morceaux de gousses d’ail.
  4. Pendant ce temps là, faites chauffer la sauce aux poivrons grillés (au micro-ondes ou dans une petite casserole à feu doux)
  5. Disposer les patates dorées dans le poêlon et nappez de sauce réchauffée.
  6. Saupoudrez d’un peu de ciboulette, de sel aux fleurs et c’est prêt !

 

 

LES TARTINES « IBIZA BOHÈME »

Une facilité déconcertante et pas vraiment une recette puisque je ne vous ferai pas l’affront de vous indiquer comment tartiner un morceau de pain : Ce sont les produits qui font tout le travail !

INGRÉDIENTS:

  • Coffret tartines du sud « L’Epicurien » :
  • Tapenade noire tomates séchées et basilic
  • Crème de pois chiche au cumin
  • Duo d’aubergines et poivrons
  • Tapenade façon des bergers varois « Au Bec Fin »
  • Olives « Calle el tato »
  • Ail au paprika « Calle el tato »
  • Saucissons aux herbes et aux noix de Normandie « Roches blanches »
  • Sardines à l’huile « Ortiz »

RECETTE:

  1. Faites griller des tranches de pain
  2. Tartinez avec les sauces de votre choix et agrémentez-les de charcuterie, olive, sardine, tomates cerises…
  3. Vous pouvez vous inspirer de mes associations gustatives ou vous laisser guider par votre instinct : En tous cas, tout se marie ensemble !

 

LES TAPAS « ZÉRO EFFORT »

Si tartiner ou faire sauter des patates demande encore trop d’effort pour vous (la chaleur, la flemme, tout ça…), j’ai la solution avec ces produits qui ne demandent qu’à être ouverts (avec amour évidemment !), disposés sur une assiette/bol et éventuellement réchauffés (pour les piments farcis au thon).

 

Un coup de coeur pour les chips à la truffe blanche au sel d’Ibiza craquantes et au goût délicat. J’aime également le packaging des boîtes de thon et sardines Ortiz, tellement vintage !

 

 

…et les boissons !

Vous savez que je ne tolère pas vraiment les boissons alcoolisées (peut-être, êtes-vous dans le même cas que moi ?), j’ai donc essayé de trouver notre bonheur sans alcool dans les rayons du BHV. Je suis tombée sur ces 3 boissons assez originales :

 

Le mélange pour Mojito « Quai Sud » est initialement prévu (comme son nom l’indique) pour préparer des Mojito : il suffit de faire macérer 40cl de rhum pendant 1h avec le mélange de la bouteille contenant déjà la menthe, le citron, le sucre puis de rallonger ensuite avec de l’eau gazeuse et le Mojito est prêt !

À consommer avec modération… tellement avec modération que pour ma part, j’ai juste ajouté de l’eau gazeuse et ça fonctionne aussi haha !

Ze Fresh touch « Les 2 Marmottes » : Je connaissais la tisane de cette marque mais pas ces bouteilles. Ici, c’est une infusion à la menthe douce / passion relevée d’un peu de thé vert. À déguster « on the rocks » : mention spéciale pour son goût peu sucré et rafraîchissant.

So Jennie : j’ai complétement craqué sur l’élégance de la bouteille qui fait totalement illusion : ici encore, la fête est décidément plus folle avec ce pétillant de raisin 0% alcool aux fines bulles.

 

 

J’espère que cet apéro « Ibiza bohème » vous aura plu et donné des idées pour concocter le vôtre afin de passer un été rafraîchissant et gourmand !

Cependant, si la paresse vous envahit davantage, sachez que vous pouvez toujours profiter du POD (Parisian Omnivore District), le food court du BHV (situé du côté du BHV Hommes) : un lieu 100% convivial avec ses stands de nourriture cosmopolites (viet, coréen, oriental…). Vous pourrez y prendre l’apéro en plein air et plus si affinités.

J’aurai certainement l’occasion de vous présenter ce lieu durant ma collaboration donc, à suivre…

 

Billet réalisé dans le cadre d’un partenariat rémunéré avec le BHV Marais

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