À contre-tendance

· Mode

Ce billet n’a pas la vocation de donner des leçons ni de propager une vérité universelle et encore moins de montrer que je suis une rebelle mais évoque juste les tendances mode auxquelles j’ai décidé de résister cette saison, tout ceci allant dans le sens de ma démarche de moins consommer et de garde-robe durable.

Au cours de mes 11 ans de blog, j’ai eu le temps de cerner ce qui m’allait et ce qui ne m’allait pas. Sans que cela ne m’empêche de trouver cela très joli sur d’autres personnes, voilà mes pour et contre au sujet de ces tendances Automne Hiver 2019 que je vois fleurir autour de moi.

 

Les Daddy shoes

• Ce qui pourrait me faire craquer :  le confort et le côté désinvolte de la chose : Oui, je porte des grosses chaussures de running multicolores avec mon jean et mon trench… et alors ?

• Pourquoi je ne craquerai pas : J’ai déjà expérimenté la tendance baskets compensées Isabel Marant à mon grand regret : ces « beautés » sont toujours dans ma cave et je n’ai jamais réussi à les vendre…

C’est le gros problème des Ugly shoes : on habitue son regard après quelques mois de visionnage non stop sur des rédactrices de mode un peu stylées, on craque et ensuite on regrette notre silhouette de fausse sportive (dans la même veine, je croise les doigts pour ne pas regretter mon investissement estival sur les Birkenstock).

De plus, force est de constater que ces grosses baskets imposantes ne sont pas vraiment avantageuses pour ma silhouette.

 

Le sac banane

• Ce qui pourrait me faire craquer :  La nostalgie des années 90 et leur côté « cool ». La mode est un éternel recommencement : j’ai porté un sac banane pendant mon adolescence, il revient cette année sur le devant de la scène alors je pourrais me dire que dans 20 ans, je pourrai le sortir à nouveau.

Si je suis presque sûre de ne pas craquer sur un modèle sportswear,  je trouve les modèles en cuir façon ceinture/pochette assez élégants. Et j’aime la manière de les porter en bandoulière plutôt qu’autour de la taille.

• Pourquoi je ne craquerai pas : Je ne suis pas quelqu’un de cool (haha) et n’ai pas envie de charger mes placards d’accessoires trop marqués dans le temps.

Est-ce qu’on s’enthousiasmera encore devant un sac banane dans 2 ans ? Peut-être que oui peut-être que non. Aurai-je envie de le laisser moisir dans mon placard avant le prochain regain d’intérêt dans 20 ans ? Pas sûre.

 

La robe longue d’hiver

• Ce qui pourrait me faire craquer : Les lookbooks un peu bohème qui donnent vraiment envie de se laisser aller à cette tendance et le confort d’enfiler une robe longue sans avoir à réfléchir.

• Pourquoi je ne craquerai pas : Mon point de vue est totalement subjectif et je parle au nom du style auquel je veux me tourner et de ma silhouette.

Je craque volontiers pour une robe longue en été (la liberté!) mais en hiver, j’ai plus de mal car il faut obligatoirement l’accompagner d’un manteau : Je trouve que le combo manteau-robe longue tasse dangereusement ma silhouette et lui donne un aspect « Amish citadin » pas des plus réussis.

 

Les imprimés foulard/ tapisserie

• Ce qui pourrait me faire craquer : L’envie de donner un peu de pep’s ou plus de cachet à mes looks uniformes : quelques motifs font du bien, parfois.

• Pourquoi je ne craquerai pas : La collaboration H&M et Morris & Co est l’exemple de ce à quoi je ne cèderai pas tout simplement car cela ne correspond pas à mon style.

Cet imprimé est également assez délicat à maîtriser : Robes longues et chemises lavallière, tous les ingrédients sont là pour me faire basculer du côté Granny de la force. Je refuse (ou du moins pas avant ma ménopause).

 

Voici un rapide tour d’horizon des tendances que je refuse d’adopter. L’avenir nous dira si je m’y tiens. Et vous? Avez-vous des tendances que vous n’adopterez sous aucun prétexte ?

 

Crédits photos : Elle.fr, Topshop, H&M, Sézane, Net-a-porter

Tadao Ando

· Art, Feel inspired, Mode

Depuis cet été, à Paris, je suis gâtée niveau expo grâce à l’événement « Japonismes » qui durera jusqu’au début de l’année prochaine. J’ai malheureusement manqué « Jakuchū » au Petit Palais (qui a eu visiblement beaucoup de succès puisque je n’ai même pas réussi à acheter un ticket en ligne et que la file d’attente sur place semblait interminable).

Pour cette nouvelle exposition de Tadao Ando, je devais être rapide ! Je me suis donc rendue au Centre Pompidou dimanche dernier, e-ticket dans mon téléphone dès l’ouverture.

 

Tadao Ando, l’autodidacte

À vrai dire, avant dimanche, je ne connaissais pas grand chose de Tadao Ando à part le fait qu’il ait participé au projet de musée d’art contemporain de l’île de Naoshima (vous savez, l’île avec la grosse citrouille de Yayoi Kusama).

Cette expo m’a permis de découvrir plus précisément son travail hors-norme, sachant que Tadao Ando a tout appris par lui-même en voyageant aux quatre coins du monde, en observant beaucoup (forcément, le talent aide pas mal aussi).

 

Maquettes du Temple Komyo-Ji, Saijo, Ehime et de la Résidence Rokko, Kobe

 

Je me suis totalement laissée transporter par ses idées et ses oeuvres : un mélange de lignes graphiques, minimalistes, intrinsèquement liées à la nature, la sublimant même.

 

Nature et architecture

Ce qui m’a marquée, c’est l’utilisation toujours très judicieuse du vide pour créer un espace baigné d’âme et la cohabitation de la nature avec des constructions bétonnées dans une totale harmonie, d’où le titre bien justifié de cette expo : le défi.

Car oui, c’est un beau défi d’arriver à réaliser ces « espaces fondamentaux des émotions » : Tadao n’oublie jamais l’homme ni la nature dans ses réalisations.

Le projet le plus remarquable à mes yeux est cette colline du Bouddha (2015) : une colline artificielle construite bien après que cette statue sacrée ne soit là, lui donnant ainsi un caractère beaucoup plus mystérieux et spirituel.

Les fleurs de lavande plantées sur cette colline font changer l’esthétique de l’endroit à chaque saison, le teintant en violet l’été, vert au printemps et le recouvrant d’un manteau de neige en hiver.

Je me mords les doigts de ne pas avoir connu l’existence de ce monument lors de notre périple japonais hivernal l’an dernier puisqu’il se trouve à Sapporo sur l’île de Hokkaido !

 

Maquette de la Bourse de Commerce

 

En consolation, je pourrai admirer le résultat des travaux dans la Bourse de commerce à Paris puisque Tadao s’est apparemment lancé dans son réaménagement.

Un gros cylindre de béton imbriqué dans ce dôme historique : j’adhère totalement à ce mélange des genres (et des époques !).

 

Maquette de la Punta della Dogana à Venise

 

Maquettes de l’Église de la lumière, Osaka et l’Église sur l’eau, Hokkaido

 

Il y aurait tant à dire sur l’artiste que je pourrais vous développer tous ses projets présents ce jour-là mais ce n’est pas le but puisque l’expo est là pour cela !

J’ai tellement aimé découvrir ses réalisations et maquettes que je suis ressortie du musée en achetant le catalogue de l’exposition : un magnifique livre détaillant les travaux exposés, accompagné d’un dessin original signé de Tadao Ando. Je suis terriblement bon public pour ce genre d’éditions limitées signées !

J’espère que vous adhèrerez autant que moi à cette esthétique brute, graphique et minimaliste, que vous soyez des pros de l’architecture ou non. En tous cas, les oeuvres de Tadao Ando ont eu sur moi un côté apaisant avec ce petit supplément d’âme.


Ma Tenue

Blazer Jeanne Damas pour La Redoute (déjà vu ici et ici)
Chemise Tommy Jeans
Jean Uniqlo (déjà vu ici)
Ballerines Boden (déjà vues ici)
Sac filet ramené du marché Chatuchak de Bangkok

Boucles d’oreilles Soko
Collier Minetta Jewellery
Montre Cluse

Extension de cils « Volume russe » Les cils de Marie (déjà vue ici)

Five senses #10

· Déco, Food, Mode

C’est reparti pour un nouvel épisode de Five senses ! Sans plus attendre, voici donc ce qui a séduit mes 5 sens dernièrement : Allons-y !

 

L’Odorat

Mug « chat » Kinto
Bougie Anthropologie

 

Même si les beaux jours font de la résistance, mon humeur se met doucement au cocooning d’automne. L’une de mes boissons préférées pour cette saison est le Golden milk, découverte l’an dernier -vous allez rire- grâce à Gary Barlow, le leader de Take That qui en avait parlé dans ses Stories (je lis actuellement sa biographie « A better me » qui est très inspirante, mais bon, c’est peut-être la fan qui parle).

Depuis, j’aime me préparer cette boisson ayurvédique épicée réconfortante aux vertus bénéfiques pour la santé et l’immunité : le curcuma aurait des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, tout comme le gingembre (qui me sert aussi pour mon cháo gà).

Voici donc ma recette pour un grand mug :

  • 250 ml de lait d’épeautre (tout autre lait végétal peut faire l’affaire mais le lait d’épeautre est déjà sucré comme il faut pour ne pas avoir à ajouter de sucre ou sirop d’agave)
  • 50-100ml d’eau
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • 1/2 cuillère à café de cannelle
  • Une pincée de noix de muscade en poudre
  • 1cm de racine de gingembre, épluchée et taillée en lamelles
  • Quelques tours de moulin à poivre (ça permet de mieux assimiler le curcuma et donc ses effets)

Mélangez le tout dans une petite casserole à feu doux et faites bouillir pendant 10mn tout en remuant. Filtrez et dégustez !

 

La vue

Bibliothèque « Watford » La Redoute intérieurs

 

Notre appartement est globalement terminé dans son réaménagement : il reste quelques points à régler mais l’essentiel est là. En ce qui concerne notre pièce « bureau/dressing », il manque un petit banc que l’on compte fabriquer nous-même mais voici déjà ce petit coin lecture que nous nous sommes aménagés, derrière le dressing et le bureau. Je vous montrerai la configuration globale de cette pièce une fois pleinement terminée.

L’idée était de construire à la fois un petit coin cocon et rangement. J’ai fait pas mal de tri dans mes livres, gardant ceux que je suis sûre de lire et relire (on ne juge pas celui avec Britney Spears, Ok ?).

Coussin Absolument Maison
Bout de canapé en chêne massif La Redoute Intérieurs

 

Pour l’esthétique, j’adore classer les tranches de livres dans l’ordre des couleurs de l’arc-en-ciel (Bisounours power!) et pour celles qui dénotent un peu du reste, je les retourne, tout simplement. Une attitude complètement Control freak, je l’admets, mais l’harmonie visuelle a vraiment de l’importance sur mon humeur et mon mental.

Je me suis toutefois autorisée quelques kawaïeries sur ces étagères de bibliothèque (les rescapées de ma collection, à présent enfermée dans un carton dans la cave !).

 

Le goût

Le week-end dernier, je suis allée voir le film « La saveur des ramen » du réalisateur singapourien Eric Khoo. J’ai essayé d’en savoir le moins possible avant de m’y rendre.

Je ne vous dévoilerai donc pas le scénario pour éviter tout spoil ou déception. Tout ce que je peux dire, c’est que l’histoire se déroule en partie au Japon et à Singapour, à grands renforts de scènes gourmandes mais également attendrissantes.

J’ai passé un bon moment même si je sentais que le réalisateur voulait à tout prix me tirer quelques larmes (Bon, il a réussi) et que j’attendais peut-être quelque chose de moins « facile » dans le fond et des personnages un peu plus profonds. Je conseille toutefois pour les gourmands et amoureux de l’Asie.

 

L’Ouïe

Lampe La Redoute intérieurs
Fleurs séchées Bergamotte

 

Enfin ! J’ai terminé la saga Harry Potter grâce à l’aide des audiobooks sur la fin ! Je peux donc enfin donner mon avis global sachant que j’ai terminé les livres ET les films dans la foulée.

Je suis très heureuse d’enfin connaître le pourquoi d’un tel engouement mais je ne suis pas sûre d’être devenue une Potterhead pour autant. J’ai apprécié avancer dans le récit mais eu beaucoup de mal avec la multitude de personnages, les scènes de Quidditch, les longues descriptions et les ambiances un peu « Heroic Fantasy » malgré tout (les elfes et gobelins ne sont pas du tout ma tasse de thé).

Harry a pour moi manqué de charisme tout le long : une des raisons pour lesquelles je n’ai pas plus accroché que ça. Heureusement que Ron et Hermione étaient là : les épices de la saga, selon moi (avec Rogue aussi : j’ai beaucoup aimé ce dénouement et cet esprit torturé, sensible et complexe).

Les films ont été aussi source de déception car il manquait pour moi une certaine fluidité dans le récit : scènes expédiées, transitions abruptes et personnages apparaissant comme un cheveu sur la soupe (L’arrivée du mariage de Fleur et Bill est incompréhensible sans lire la saga auparavant par exemple).

Pour autant, je suis bluffée par l’univers global et pense que j’apprécierai vraiment de visiter les studios à Londres ou les parcs Universal. Je vais tenter de me lancer dans les Animaux fantastiques à présent, histoire d’être à jour !

 

Le toucher

Produits Kiehl’s
Housse de couette La Redoute intérieurs

 

Ma peau a souffert d’une forte déshydratation depuis ces derniers mois, malgré un retour à des cosmétiques plus naturels dont je vous avais parlé ici.

L’histoire de ma vie cutanée, c’est de jongler entre l’hydratation et la brillance. Les produits « Les Inspyrées » me convenaient très bien au début mais j’ai finalement dû alterner avec d’autres soins plus traditionnels pour combler mon déficit d’hydratation.

Cette semaine j’ai reçu ce pack surprise de la part de Kiehl’s, une marque que je ne connais que de nom. Je vais donc essayer leur routine et vous dire ce qu’il en est, si j’ai un coup de coeur aussi grand pour leur efficacité que pour leur packaging. Les avez-vous déjà utilisés de votre côté ?

 

(Article comportant des liens affiliés)


Ma Tenue

Pull La Redoute collections (déjà vu ici)
Salopette Le Mont St Michel (déjà vue ici)
Boucles d’oreilles Soko (déjà vues ici)

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