De retour à Osaka

· Food, Illustration, Mode, Voyage

Nous avons commencé et terminé notre road-trip japonais par Osaka. C’est la 2ème fois que je m’y rends (la première fois en 2014) et j’aime toujours autant son effervescence et ses habitants plus décontractés et sociables qu’à Tokyo. Nous n’y sommes restés que 3 jours mais cela nous a permis d’explorer la face cachée d’Osaka, nous échappant un peu du très touristique Dotonbori. Nous voulions visiter un quartier calme et y sommes parvenus !

J’ai également retrouvé Kuniyoshi pour une soirée, avec qui j’échange souvent sur Instagram depuis mon voyage de 2014 (on a beau dire mais les réseaux sociaux, ça rapproche !) et il nous a emmené découvrir plein de spécialités locales… ce qui signifie que la fin de cet article sera truffé de bonnes adresses restos ! Let’s go !

 

Le quartier Nakazakicho

Si vous cherchez un quartier calme avec plein de boutiques vintage, celui-ci est pour vous ! Il a des airs de Shimokitazawa à Tokyo mais encore plus authentique (pour combien de temps ?). Pour preuve, nous étions quasi seuls dans les ruelles de Nakazakicho le jour de notre visite (il me semble que c’était un mercredi). À voir comment cela se passe le week-end…

Quoiqu’il en soit, la balade est très agréable : les boutiques de créateurs japonais et vintage sont légion. Les vendeurs se révèlent être assez bavards et bienveillants (encore plus qu’ailleurs !) même si ils ne parlent pas un mot d’anglais pour la plupart.

Ce quartier, mêlant habitations et magasins, a toujours des façades et devantures décorées avec soin. Ce petit magasin vintage GREEN PEPE est une vraie caverne d’Ali baba renfermant des habits, des objets artisanaux vintage, de la vaisselle… Il est un peu caché mais si vous explorez de fond en comble les ruelles du quartier, vous ne devrez pas avoir de mal à le trouver.

Cette boutique ORANGE est aussi très intéressante car elle nous a permis de dénicher des T-shirts Disney et Toy Story vintage pour 2000¥. Les collectionneurs de figurines et autres babioles phares de pop culture risquent d’y trouver leur bonheur également.

Grâce aux conseils d’une vieille dame tenant une petite boutique de brocante et à notre traditionnelle langue des signes, nous avons été orientés vers ce restaurant de nouilles soba KONNICHITEI (4-chome-3-1 Wakae Higashimachi Higashiosaka) qui s’est révélé être délicieux et une halte rafraîchissante au vu des presque 30°C extérieurs.

 

 

Se loger dans la tour Abeno Haruka

Pour ces quelques jours à Osaka nous avons logé à l’hôtel Miyako Osaka qui se situe dans l’immeuble Abeno Haruka, construit en 2014, le plus haut du Japon !

Je n’ai pas pris de photos de la chambre mais nous avons adoré nos quelques jours là-bas. Lors de notre séjour, nous avons également eu l’occasion de faire un petit run matinal au 58e étage avec vue (vous pouvez voir ça en story instagram) et c’était assez exceptionnel car nous étions seuls pour profiter de cette vue (les japonais ou touristes sont encore moins sportifs que moi apparemment ! Je vous laisse imaginer le niveau donc… haha !

Notre vue du 53ème étage

 

En tous cas, nous ne regrettons pas d’avoir choisi ce logement en fin de road-trip car, en plus d’être confortable, il était à proximité de plein de commerces et commodités donc super pratique pour les cadeaux à faire le dernier jour !

 

Les bonnes adresses de Kuniyoshi à Osaka

Comme je vous le disais en début d’article, j’ai eu la chance de retrouver Kuniyoshi (aka « Kuni »), le propriétaire de 6 enseignes (!) de barbecue wagyu (Matsusakagyu M), dont j’avais fait la connaissance en 2014 lorsque je me suis rendue dans l’un de ses restaurants et avec qui j’ai sympathisé.

Cette fois, on a passé une soirée entière ensemble pour qu’il nous montre ses meilleures adresses : L’occasion pour moi de découvrir de nouvelles spécialités plus ou moins exotiques !

 

MATSUSAKAGYU YAKINIKU M

Comme la dernière fois, nous avons pu y déguster le meilleur boeuf wagyu grillé, fondant et savoureux à souhait. Vous pouvez vous rendre dans l’un des 6 restaurants les yeux fermés.

 

TEMPURA TAROJIRO (高橋ビル 1f, 1 Chome-8-20 Sennichimae)

Tempuras aux crevettes et oeuf coulant, tataki de bonite

 

Comme son nom l’indique, sa spécialité est le tempura. Nous avons pu tester le tempura à l’oeuf coulant (merveilleux) et le très surprenant tempura au shirako… Mais qu’est-ce que le shirako ? Tout simplement… du liquide séminal de poisson fugu… en d’autres termes, du sperme de poisson !

Tempura de shirako (=sperme de poisson anyone ?)

 

Comme vous avez pu le voir dans mes stories, j’ai osé et j’ai aimé (malgré vos réactions grimaçantes). Honnêtement, rien d’effrayant : la texture est à mi-chemin entre du tofu soyeux et de la panna cotta, sans réel goût prononcé et en beignet ça passe carrément !

À tester si vous aimez les challenges mais c’est vraiment un tout petit challenge, je vous jure !

Autres spécialités dont d’énormes huîtres de Hokkaido à la sauce Ponzu

 

NARUTO TAIYAKI (1 Chome-4-10 Sennichimae)

Les meilleurs taiyakis que j’ai pu manger sont ici ! Ces petites gaufres fourrées en forme de poisson sont préparées sur place devant vos yeux avec un maestro qui manie le retournement de vingtaines de moules à gaufres comme personne ! Impressionnant !

Kuni m’a confié qu’ils servaient plus de 800 taiyakis par jour ! 3 Parfums au choix : à la patate douce, au taro ou à la crème pâtissière (custard) : tout est délicieux.

 

Quelques bonus

Voici quelques petites adresses bonus (certaines révélées par Kuni et d’autres qui ont croisé notre chemin pour notre plus grand plaisir.

YAKIMINO-NANCHI (1-9-6 Namba Chuo-Ku) Une adresse de vaisselle et céramique traditionnelle : dans laquelle j’ai trouvé nos assiettes et vases parfaitement imparfaites !

Mes petits souvenirs

 

KUA’ AINA (Naniwa Ward, Nanbanaka, 2 Chome−10−70 なんばパークス 6F) : L’adresse de burgers hawaiiens découverte à Tokyo : Un plaisir de retrouver cette adresse ici et ce petit goût fumé.

KUROMON SANPEI (2 Chome-4 Nipponbashi, Chuo Ward) : restaurant de fruits de mer préparés devant vous

ACCHICHI HOMPO DOTONBORI (7-19 Souemoncho, Chuo Ward) : Pour goûter de bons takoyakis (boulettes aux poulpes) spécialité de Osaka.

HOZENJI SANPEI (1 Chome-7-10 Dotonbori, Chuo Ward) : L’un des meilleurs restaurants de crêpes okonomiyaki.

BINCHOTAN YAKITORI RESTAURANT (Chuo Ward, Shinsaibashisuji, 2 Chome−4−4 日総・四国ビル B1): Grill yakitori dans un restaurant avec vue sur le célèbre signe Glico

KOKOPELLI (Chuo Ward, Namba, 1 Chome−6−5 TMビル 1F ココペリ) : Restaurant de burger à la viande de boeuf de Kobe.

GOUKAI TACHIZUSHI (12-34, Nambasennichimae) : Sushi et sashimi ultra frais.

 

Voilà donc un petit tour d’horizon de nouvelles adresses à Osaka. J’espère que cela vous aidera à préparer votre voyage : vous pouvez en tous cas relire mes articles sur cette ville que j’ai rédigés en 2014. On se retrouve prochainement pour recommencer le road-trip japonais du début avec Awaji (…ENFIN ! je sais que je prends mon temps et j’en suis désolée !). Hâte de m’y replonger avec vous !

Kaki et beige

· Déco, Mode

Un post look, ça faisait longtemps ! Vous avez pu remarquer que mes tenues s’épurent au fil des années au même rythme que mon dressing, qui n’est pas encore tout à fait optimal (je recherche encore certaines coupes parfaites pour remplacer celles qui ne le sont pas mais qui font tant bien que mal le job pour le moment)

Cela dit, j’arrive à inclure ma garde-robe des 4 saisons dans mon armoire (pas de bac de rangement pour alterner l’hiver/été = tout rentre dans mon armoire… c’est le pied !). Je pourrais épurer davantage mais pour l’instant, cela me convient ainsi.

D’ailleurs, trouver le plaisir de s’habiller sans rajouter de la nouveauté, j’y arrive à 90% du temps. Mais aujourd’hui, voici 2 nouveaux éléments venus s’ajouter à ma base vestimentaire : ces boucles d’oreilles et ce pantalon. Ce dernier n’a pas une coupe des plus flatteuses (forme carotte) mais j’aime sa couleur, sa taille haute (à porter avec une ceinture également) et le ferai peut-être reprendre par une retoucheuse au niveau des cuisses pour que sa forme soit optimale avec ma morphologie.

Pour le reste, je les ai « en stock » depuis un certain temps :

  • Ma veste fluide kaki (2015) : (déjà vue ici et ici) une vraie pépite d’une qualité irréprochable qui se lave à la machine sans souci et au tombé loose parfait. Je pense aussi l’associer avec du rose pâle.
  • Mes Birkenstock (2018) : (déjà vues ici et ici) Je profite encore des derniers jours d’été pour les porter mais de manière plus citadine comme ici.
  • Ce tee-shirt noir Sézane : un basique que j’ai en gris et blanc : je les ai depuis ce début d’année mais je ne pense pas que je vous les ai déjà montrés. Leur coupe « boyfriend » est parfaite : je me prononcerai plus sur leur durabilité après quelques années de lavage.
  • Ce sac filet ramené de Thaïlande (2018) : (déjà vu ici) idéal pour tout transporter dedans = ça change un peu du panier en osier.

J’ai immortalisé ce look chez moi avant d’aller rejoindre des copines pour un brunch : je trouvais que les couleurs de ma tenue étaient en harmonie avec ma Medinilla magnifica et comme sa floraison ne va pas durer très longtemps, j’avais envie de garder un souvenir ! Une pierre deux coups !


Ma Tenue

Veste longue La Redoute (2015) (déjà vue ici et ici)
Tee-shirt Sézane
Pantalon La Redoute Collections
Sac ramené de Thaïlande (2018) (déjà vu ici)
Sandales Birkenstock (2018)
Boucles d’oreilles La Redoute Collections

Five senses #14

· Déco, Food, Mode

En cette rentrée, retour de « Five senses » l’une de vos rubriques préférées (en même temps, c’est peut-être la seule rubrique du blog ! Haha !). En avant pour découvrir ce qui a pu chatouiller mes 5 sens dernièrement !

 

La vue

Vous avez pu le voir sur Instagram : je suis tombée amoureuse d’une nouvelle arrivante qui trône dans mon salon : la Medinilla magnifica. Une plante exotique aux impressionnantes fleurs roses retombantes que j’avais découverte sur le blog de Mango & Salt mais que je n’osais envisager chez moi, de peur de ne pas savoir l’entretenir.

Il est encore trop tôt pour me proclamer « Maître Medinilla » (après seulement 15 jours d’hébergement) mais l’avenir nous dira si les recommandations d’entretien se sont révélées concluantes.

Apparemment, il faut la conserver dans un endroit lumineux (mais sans soleil direct), l’arroser et vaporiser ses feuilles avec de l’eau non calcaire (l’eau déminéralisée du fer à repasser fera l’affaire), éviter les courants d’air. Je respecte ces recommandations à la lettre, je croise donc les doigts et en attendant, j’admire.

 

Le toucher

À l’ère du numérique et d’internet, la presse papier a bien perdu de sa superbe. Moi-même je n’achète plus de magazines féminins (préférant regarder les tendances sur Instagram, Pinterest etc) mais j’apprécie lire les magazines dits « slow life » qui sont un bel objet à part entière, que j’aime garder dans ma bibliothèque.

Pour moi, les critères d’achat sont : L’esthétique de la mise en page et des photos, l’écriture et le contenu si possible « lifestyle » et moins « psychologie et développement personnel » (non pas que je n’en aie pas besoin mais je suis ces conseils de vie avec modération : j’ai l’impression que ça standardise un peu les gens à force de vouloir être plus productif, être la meilleur version de soi-même etc … mais c’est un autre débat)

Voici donc mes magasines préférés dans ce domaine :

 

DINETTE MAGAZINE : J’en avais déjà parlé dans un ancien « Five senses » : Après plusieurs numéros publiés, je prends toujours plaisir à le lire. Ce magazine québécois est très exotique et dépaysant, avec ses recettes (parfois avec des ingrédients inconnus de nos contrées), ses reportages teintés de nature sauvage et ses éditos créatifs.

 

DIM DAM DOM : C’est sur Instagram que je vous ai fait part de mon coup de coeur. Un magazine esthétiquement parfait mais pas ennuyeux ! (Kinfolk magazine par exemple, je n’ai jamais réussi à accrocher, contrairement aux livres) Il regroupe tout ce que j’aime : mode, voyage et nourriture. Vraiment très inspirant. J’aime le lire et le relire.

 

LES CONFETTIS : Voici un magazine féminin que je continue de lire ! En effet, il est basé sur des interviews de femmes issues de différents univers (pas que dans la mode ou le design) et permet de s’intéresser à différents parcours de vie. Le numéro d’été m’a particulièrement plu avec ses beaux témoignages et images (des intérieurs garnis de plantes, ça m’inspire !).

 

SPECULOOS : Un magazine lifestyle belge toujours avec de jolies photos très inspirantes.

Si vous en avez d’autres à me conseiller, je suis toute ouïe ! (ah ben… c’est le paragraphe qui va suivre = quelle transition !)

 

L’ouïe

Credit photo : Sarah Louise Bennett

 

Vous connaissez mon amour pour le groupe Bastille depuis ses débuts : j’avais même consacré un article sur eux. 6 ans après, je suis toujours aussi fan.

Leur son est dans le même esprit que celui qui m’a fait les aimer mais avec une évolution (dans le bon sens) et même s’ils sont devenus plus populaires outre-atlantique (grâce à des collaborations avec Marshmello par exemple) je ressens toujours cette même passion pour la musique et l’envie d’être créatifs et se faire plaisir coûte que coûte.

Credit photo : India Times Post

 

Leur dernier album « Doom days » est celui que j’ai le plus écouté (avec celui de Kodaline) cet été et que je continue encore d’écouter : J’aime toutes les chansons sans exception et rêve qu’ils reviennent jouer en France pour leur tournée.

Lorsque que j’ai fait part de cette envie à une amie, elle m’a conseillé une application qui permet de guetter les concerts de son artiste/ groupe préféré : Bands in town.

Elle se synchronise sur tout ce que l’on écoute (Spotify, Deezer), envoie des alertes au sujet de nos artistes préférés et propose des concerts en accord avec nos goûts. Après mon printemps/été riche en concerts, je pourrai ainsi prolonger le plaisir sans prendre le risque d’en rater un !

 

L’odorat

Dans les ruelles de Honfleur…

 

Je ne suis pas partie en vacances cet été étant donné que j’avais déjà bien profité en mai-juin au Japon (je vais d’ailleurs reprendre le récit très vite !) et que j’avais un peu de travail à fournir à côté.

Bien que mon rythme fut lent en juillet-août et que le calme parisien m’ait fait du bien, l’envie de sentir et voir la mer s’est imposée à nous le week-end dernier.

Le temps d’une journée, nous sommes donc partis à Honfleur et avons fait un petit crochet par Deauville au retour : L’ambiance « bord de mer et vacances » nous manquait et cela nous a fait un bien fou ! Odeur iodée et sable mouillé, cette escapade express nous a dépaysés comme jamais.

Coucher de soleil à Deauville

 

Le goût

Les recettes healthy de Margot (Editions Leduc)

 

Cet été, j’en ai profité pour cuisiner un peu plus, profitant de l’abondance et la variété des fruits et légumes de saison. J’essaye de préparer des plats plus équilibrés (en essayant de diminuer ma consommation de viande et en augmentant la ration de légumes et légumineuses) et le livre de Margot et ses recettes healthy m’ont été d’une grande aide.

J’ai eu un coup de coeur pour sa recette de gaufres salées base de courgettes, très facile à réaliser : à accompagner de saumon fumé et de sauce au yaourt citronnée, c’est plus léger qu’une gaufre traditionnelle (la courgette râpée remplace le lait en quelque sorte). Je vais tenter d’explorer les recettes automnales le moment venu (le retour du potimarron et de la courge !). Pour le moment, je savoure encore un peu l’été !

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