Nous sommes partis très tôt de Nagoya afin de prendre le train (miam bento au petit-déjeuner ! héhé) direction Takayama pour profiter de son festival du printemps pour la journée (le festival dure 2 jours : le 14 et 15 Avril).
Ce festival (communément appelé « matsuri ») est l’un des plus populaires au Japon et nombreux sont ceux qui viennent faire le pèlerinage pour l’occasion, que ce soient les étrangers ou Japonais ! Agoraphobes, s’abstenir car la foule est au rendez-vous.
Takayama est une petite ville de la province de Hida, au pied des Alpes japonaises, bien connue pour son boeuf fondant (on y reviendra plus tard).
Exit le métro, le bus, on se retrouve face à un village traditionnel qu’il est agréable d’arpenter à pied. Dès l’arrivée à la gare, on peut récupérer le planning des festivités.
Au programme, spectacle de marionnettes sur d’immenses chars (=yatai) près du pont rouge Nakabashi, procession des habitants de Takayama en costume d’époque, parade de nuit avec les chars décorés de lanternes lumineuses.
Chars et karakuri
Pour le spectacle de marionnettes (=karakuri), il faut jouer des coudes pour avoir une bonne place et ne pas avoir peur du contact peau contre peau avec son voisin (graouuu). Mais cela en vaut la peine.
Les chars datant du XVIIème siècle possèdent les plus beaux ornements et finitions qu’il m’ait été donné de voir. Ces chars auraient autrefois été façonnés par les meilleurs charpentiers de la ville, ceux-ci ayant contribué à la construction des temples de Nara et de Kyoto… je vous donc laisse imaginer le très haut niveau de ces Gepetto aux yeux bridés ! Admirez plutôt !
Le spectacle commence avec une première marionnette faisant son entrée au bout d’une poutre. (Tous les regards se lèvent). Elle se met à bouger comme par enchantement sur le son d’une musique traditionnelle.
Les gestes sont d’une précision assez impressionnante, presque humaine ! Apparemment plus de 8 personnes tirent les ficelles de chaque marionnette afin de pouvoir l’animer… je comprends mieux !
Les 3 marionnettes sur les différents chars bougent tour à tour nous prenant parfois par surprise en se transformant (Tremble, Arturo Brachetti !) ou laissant exploser une nuée de confettis (Tremble, Patrick Sébastien !). J’étais fascinée.
Sushis de Boeuf de Hida
Après ce spectacle de toute beauté, place au déjeuner dans un restaurant de la ville. Je n’ai pas retenu le nom du restaurant (écrit en japonais !) mais vous le verrez facilement dans la rue commerçante principale, la rue Honbashi. Il y a une file d’attente devant le stand de sushis de boeufs à emporter : vous le trouverez par ces indices, je vous fais confiance.
Nous avons choisi de manger sur place de délicieux sushis de boeuf de la province de Hida. Ce boeuf, tout comme celui de Kobe est réputé pour être l’un des meilleurs du Japon. La viande est tendre et uniformément persillée de gras (gaaaa!) car ces boeufs sont soumis à un traitement de faveur durant leur vie : on les nourrit à la bière et les masse en leur faisant écouter de la musique classique.
Un vrai délice que ces sushis qui sont l’équivalent en bouche d’un sushi au thon gras. On peut aussi choisir de déguster un chirashi de boeuf de Hida.
La procession
Après avoir repris des forces, en route pour la procession nous permettant d’admirer les habitants costumés transportant un magnifique autel sacré.
Promenade à Takayama
Nous nous sommes ensuite baladés dans la ville (on peut se procurer sur place un plan des promenades à pied), nous éloignant du flot de gens afin de toucher de plus près une facette plus authentique de Takayama.
Casquette / cap, Blazer H&M
Tee shirt Paul & Joe Sister pour La Redoute
Sac / bag Ted Baker
Slim en cuir / leather slim La Redoute
Sneakers Converse
Rouge à lèvres Rouge Coco « Rivoli » Chanel
Le soir, il y a une nouvelle procession de chars décorés de lanternes mais nous avons malheureusement manqué ce spectacle car nous devions attraper le dernier train (prévu à 18h45). L’idéal serait donc de passer une nuit à Takayama pour profiter pleinement du Festival mais il paraît qu’il faut réserver plusieurs mois à l’avance ! Vous voilà donc prévenus !
Previously on MY JAPAN TRAVEL DIARY :
Notre appart à Tokyo
Day 1 : Sumida Park & Asakusa
Day 2 : Namco Namjatown
Day 3 : Omotesando & Harajuku
Day 4 : Ueno Park
Day 5 : Errances gourmandes à Omotesando
Day 6 : Odaiba お台場
Day 7 : Tsukiji market, Meiji & Yoyogi
Day 8 : Tokyo Skytree
Day 9 : Dans le train pour Osaka !
Day 10 : Osaka Castle & Hanami au Mint
Day 11 : Osaka DenDen Town
Day 12 : Nagoya
13 commentaires
Charlotte
Encore des photos magnifiques !
Ca donne tellement envie d’y aller.
Vire-tue-elle
TOUJOURS AUSSI BELLES TES PHOTOS 🙂
♥♥♥ http://tienstoiacaroline.wordpress.com/ ♥♥♥
Anne
A chaque étape de nouvelles surprises. C’est fascinant!
Tokyobanhbao
oui j’ai été bluffée aussi ! J’ai adoré Takayama !
mathilde
Tu nous as encore fait voyager !!
La pose mode
Très jolies photos ! Et ta tenue aussi 😉
Tu m’as ouvert l’appétit avec ton chirashi de boeuf !!
Des bises !!
http://laposemode.blogspot.fr/
Aurélie
Ah l’excitation est de retour!
Les brioches blanches avec un genre de tampon marron, tu as su ce que c’était?
Je viens de découvrir le sushi de boeuf.
O.O
Je ne savais vraiment pas que ça existait pour moi sushi = poisson
Mais c’est noté. Je vais tenter.
Très sympa la photo où on voit les habitations à flanc de… canal on va dire :p
Tokyobanhbao
C’était des sortes de banhbao (nikkuman en japonais) : cad des brioches à la vapeur farcies !
oui le sushi de boeuf, j’en ai aussi mangé dans le restaurant de yakiniku à Osaka : c’est vraiment délicieux tu pourras tester !
Porcelaine
Je découvre encore plein de belles choses en arrivant ici.
Merci pour le partage !
Bonne soirée, bises
Tokyobanhbao
Je suis ravie que ça t’enchante ! ^^ bises !
Sugar Crabs
Tes photos sont magnifiques! Merci de partager avec nous tes aventures 🙂
Mymy
Décidément tu nous fais découvrir pleins de choses !
Ce festival a l’air juste trop sympa !
Et magnifiques photos et tenue, j’adore 🙂
http://www.mymymode.com/
Laura
Encore de très jolies photos. C’est un vrai plaisir de découvrir ainsi ton périple, je ne te remercierai jamais assez de nous faire voyager ainsi.
Laura